• Etudes littéraires, Université Laval au Canada

Le rayonnement de la littérature francophone de Belgique09/10/2020

Le rayonnement de Wallonie-Bruxelles en Pologne et dans les pays baltes est renforcé par deux agentes de liaison académique et culturelle : Marie Giraud pour la Pologne et Stéphanie Crêteur pour les trois pays baltes. Elles ont pour mission principale de faire connaître la richesse et la diversité des opérateurs académiques et culturels de Wallonie-Bruxelles dans une perspective globale de défense de nos valeurs et de la langue française.

Cela veut dire quoi exactement ? Par exemple, elles font connaître la littérature belge par le biais de cours donnés à l’université, en faisant la promotion des auteurs de Wallonie-Bruxelles dans les festivals internationaux et en soutenant la traduction et la publication d’œuvres belges.

Mais ce n’est pas du tout ! Nos deux ALAC mettent la main à la pâte : toutes deux doctorantes en littérature belge, elles publient régulièrement des articles scientifiques sur des auteurs belges. Ainsi, elles ont rédigé chacune un article dans le dernier numéro de la très prestigieuse revue Études littéraires de l’Université de Laval (Canada) : Littérature francophone de Belgique : Langue, Identité, Histoire. À partir des travaux de Marc Quaghebeur, sous la direction de Christiane Kègle et Jean de Dieu Itsieki Putu Basey (vol. 49, nos 2-3 / 2020).

Avec pour cadre analytique les notions de «Langue», d’«Identité» et d’«Histoire», les articles composant ce dossier examinent les œuvres d’une impressionnante variété d’auteurs –tels qu’Henry Bauchau, Charles De Coster, Marie Gevers, Michel de Ghelderode, Thierry Haumont, Jean-Louis Lippert, Maurice Maeterlinck, Paul Nougé, Guy Vaes et Paul Willems, pour ne nommer que ceux-ci. Ils explorent les avenues de la création littéraire de la Belgique francophone dans des contextes sociohistoriques singuliers, montrant les diverses manières par lesquelles le travail de/sur la langue exprime et sert les enjeux d’une identité et d’une Histoire. STÉPHANIE CRÊTEUR consacre un article à Maurice Maeterlinck : « Maurice Maeterlinck : du théâtre de la perte au théâtre de la délivrance » tandis que MARIE GIRAUD s’est intéressée conjointement à Henry Bauchau et à Thierry Haumont : « Des ombres ambivalentes pour une histoire de la Seconde Guerre mondiale en mode mineur ».

Le numéro est disponible dès maintenant en accès libre via Érudit : https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/2020-v49-n2-3-etudlitt05500/

Bonne lecture !